J'aligne des mots, peut-être que ça changera tout.
ça faisait longtemps, que je n'avais pas rêvassé que mon train déraille, que l'aile de mon avion se décroche comme dans Fight Club. Tu te dis que ce serait l'échappatoire facile, à tout tes problèmes, à tout les problèmes. Que le néant de la non-existence, l'absence de vie, d'influx électriques entre tes neurones étalés sur le bitume serait mieux que cette bouillie en forme de pelote bleue-noire qui s'enroule autour de tout tes organes.
Et puis Monsieur Pragmatique arrive, et te souffles "au premier petit boulon qui tressaute, tu vas te chier dessus. Si le réacteur se met à fumer, l'avion à piquer, tu serai prêt à donner tout ce que tu as pour ne pas mourir aujourd'hui. Hell, t'irais même jusqu'à prier, juste au cas où, don't you? Allé, accroches-toi à tes couilles petit animal"
Je ne sais même plus quoi écrire. L'odeur de ta salive sur mes lèvres me rappelle le contact de ta langue sur la mienne, mon coeur qui s'emballe au même moment, et la sensation que toutes les zones de mon cerveau se mettent à clignoter frénétiquement. Puis cela me renvois au sac de noeud qu'était mon estomac alors que tout mes sens étaient en éveil, se demandant si j'allais entendre tes pas sur le graviers, dans une attente fébrile même si j'ai toujours su qu'elle était vaine.
Les choses ne sont pas si compliquées. On crée la complication à partir des codes qui nous ont été inculqués, mais j'ai cru que ces stupides usages ne s'appliquaient pas à nous. J'ai cru qu'on pourrait être ensemble, même si l'on n'est plus ensemble. J'ai cru que l'on pouvait être l'exception que l'on s'est avoué être. Je ne sais toujours pas si ton odeur, ton corps contre le mien, tes lèvres dans mon cou ont arrêté ou démarré mon cerveau.
Choisir c'est choisir c'est choisir c'est choisir c'est choisir c'est "choisir c'est renoncer pour toujours, pour jamais, à tout le reste et la quantité nombreuse de ce reste demeurait préférable à n'importe quelle unité."
J’aime grandement votre manière d‘écrire.